Bonjour à tous !
Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le second tome de la duologie Par Effraction, une autobiographie de V. Margy.

4ème de couverture :
« Cette autobiographie, n’exprimera pas seulement les raisons de mes colères, des rancœurs ravivées, ici en Normandie. Je dois, avant tout, trouver une solution pour survivre à l’absence d’Henri. J’ai besoin de partager le destin de notre famille, bousculé par l’arrivée du handicap, et sortir du silence les dommages collatéraux causés aux fratries. Alors, oui le passé appartient au passé, cependant il est indispensable pour comprendre le présent. »
Mon avis :
Cette seconde partie est une montée en puissance vers la prise de conscience et le recul.
Nous retrouvons une V. Margy plus motivée que jamais !
Elle affronte ses craintes et confronte ses doutes pour pouvoir enfin se (re)construire.
Après avoir vécu des événements traumatisants, des déceptions et des désillusions, V. se reprend en main pour se lancer dans de nouveaux projets.
L’Hacienda du Cœur, une bulle d’amour et de bienveillance voit le jour.
À force de persévérance, elle vient en soutien à ce grand frère différent qui ne demande qu’à être choyé.
Les liens fraternels se renforcent malgré les réticences familiales. La tâche est rude et exténuante, mais la jeune femme ne lâche rien !
En parallèle, sa mère affronte ses démons, en se voilant la face, pourtant elle ne soutient que très moyennement sa fille. Cette fille qui donne tout son amour à sa famille et qui ne reçoit rien d’autre en retour que critiques et faux espoirs. Cette fille qui vient en soutien de ceux qui en ont besoin, sans un remerciement. Cette fille dont le cœur est pure et altruiste, sans arrière-pensée.
Jusqu’au jour où sa mère, meurtrie dans le déni, tente une dernière fois de retrouver le contrôle de sa propre vie. La maladie la rattrape et tout s’arrête… définitivement.
Le projet de vie de V. devient alors une évidence. Toute décision est étudiée en fonction de ce frère enfermé dans ce corps qu’il ne contrôle pas, Henri. Il est le point central de toutes les attentions. Il devient son monde lorsqu’elle en prend la charge. Il l’était déjà, il l’est encore plus.
Mais le handicap est pesant, malgré toute sa bonne volonté, ce grand frère fragile s’affaiblit. Sa santé décline et l’inévitable se produit…
Un choc, un drame, une tragédie. Elle se trouve seule face à ses émotions et doit trouver la force de se relever.
Mais la vie l’a malmenée et des obstacles, elle en a franchis !
Savoir s’entourer des bonnes personnes, voilà le point essentiel. C’est dans les difficultés que l’on reconnaît ses vrais soutiens.
Caché derrière ses états d’âmes, un traumatisme sous-jacent…
L’absence d’un père, son rejet, ses médisances, encore un espoir écrasé, piétiné avec lâcheté.
V. Margy tente de créer de nouveaux liens avec ce passé qui se refuse à elle.
Un premier pas, puis un second… pour le même résultat, voire pire.
Mais toutes ces blessures subies vont provoquer un électrochoc. Elle doit comprendre et apprendre.
Comme une danse, les chapitres virevoltent, se croisent et se séparent pour former un tout fluide et harmonieux. Triste et amer. Puissant et bienveillant.

Je suis extrêmement fière d’avoir participé en tant que correctrice à ce beau projet.
Un projet qui a mal commencé, mais qui se concrétise de manière magistrale !
D’abord malmenée par l’édition traditionnelle, cette histoire ressort aujourd’hui en autoédition sous son meilleur jour.
Je lui souhaite le meilleur ainsi qu’à son auteure 😉
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