Bonjour à tous !
Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le roman de Guillaume Coquery paru chez M+ éditions : Putain de Karma.

Résumé :
Une crue centennale dévaste le village d’Entremons. Le vieux pont romain cède, une vague de boue et de pierres emporte la moitié du cimetière voisin, plus de trente cercueils partent à la dérive. Quand l’eau se retire, c’est la consternation puis, la stupeur : les villageois découvrent dans le caveau provisoire un mort en trop, un corps nu et mutilé. Le capitaine Damien Sergent habite la vallée, seul, depuis le décès de sa compagne. Entremons est isolé, il doit accepter cette enquête dont il ne veut pourtant pas. Et si ce mort en trop avait un message à délivrer ? Parfois lorsqu’on n’a plus d’avenir, on se découvre un destin…
Mon avis :
Du piquant, du cinglant et du tranchant !
L’auteur nous plonge dans les méandres de l’indicible avec des troubles obsessionnels et des pathologies dont on évite habituellement le regard.
Dès le prologue, le ton est donné ! On ne ressortira pas indemne de notre lecture.
Mais c’est tant mieux, car il n’y a pas meilleur remède au froid qu’un bon claquement de dents 😈
Une enquête est ouverte et nous en sommes en son cœur.
Chaque page tournée est prenante, angoissante et surtout obsédante.
On veut découvrir le pot-au-rose !
Et franchement, l’attente en vaut le coup !
Ce nouveau roman de Guillaume Coquery est angoissant à souhait, non pas par son écriture, mais par ses personnages aux mœurs quelque peu débridées pour certains et totalement incontrôlées pour d’autres.
Des traumatismes de plusieurs niveaux sont mis en scène pour toujours pousser à l’analyse et la réflexion.
L’enquête bouclée, la vérité enfin révélée, la respiration coupée, je ne peux qu’apprécier.
Lorsque l’on observe la couverture, notre regard est immédiatement attiré par ce cercueil remontant à la surface… nos peurs, nos doutes et tout ce qu’il y a d’inimaginable sont mis à nu par cette plume acérée.
À ne pas mettre dans toutes les mains !
Merci aux éditions M+ pour cette version numérique. Je ne suis jamais déçue !
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