Aujourd’hui, je vous présente l’interview de Amélie Poisson-Claret.
Quel est votre par
cours professionnel ?
Avez-vous une formation particulière dans le domaine de la littérature ou êtes-vous autodidacte ?
Je suis journaliste à France 3 Occitanie. J’ai fait une prépa littéraire hypokhâgne, du droit et une école de journalisme. J’aime la lecture et l’écriture depuis toute petite.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans l’écriture ?
L’envie de partager cette histoire et ma petite sœur. Je lui ai lu le premier chapitre d’ “Eros Prat, le combat d’un ange” et elle était totalement fan. Ensuite, elle n’a pas arrêté d’insister pour que je lui raconte la suite.
Comment avez-vous choisi votre nom d’auteur ? Pseudo ou vrai nom ?
Il s’agit de mon vrai nom.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la vie en général ?
Tout, sans restriction.
Quelles sont vos méthodes de travail ? Avez-vous des objets fétiches ou des lieux particuliers qui vous aident à travailler ?
Je mûris le projet d’écriture, l’intrigue, les biographies de mes personnages, je fais des recherches, je prends des notes. J’élabore le squelette du roman.
Quand je me lance, j’ai besoin de tout écrire, d’aller au bout, jusqu’à la dernière phrase. La relecture et la réécriture viennent ensuite. J’écris n’importe où, dès que j’ai un crayon et un carnet en main mais j’aime bien la table de mon salon.
Comment s’appelle votre œuvre ?
C’est une trilogie. Le premier livre s’appelle « Eros Prat, le combat d’un ange ».
Pouvez-vous me la présenter par un résumé ?
Eros est un jeune ange qui apprend sous la tutelle de son père, le grand Phidias, à rendre les « sans-ailes » amoureux.
Il a pour mission de les aider à s’aimer…
Mais dans le Ciel, le pouvoir des archanges déchus s’accroit et une guerre céleste devient inévitable.
Le combat est rude… Eros est chassé de son univers et projeté sur terre, au beau milieu d’une forêt. Privé de ses ailes, il a perdu son identité angélique.
Eros est devenu visible aux yeux des « sans-ailes », avec l’apparence d’un garçon ordinaire.
Recueilli dans une famille, il fait la connaissance de la jeune Martha. Des liens forts se nouent entre eux.
Pourtant, Eros est décidé à trouver un moyen de regagner le ciel. Mais, pour cela, il doit retrouver ses ailes et… renoncer à Martha…
Qu’est-ce qui vous a inspiré cette œuvre, histoire, personnage ?
La Grèce. En 2015, j’ai visité l’Athènes. En descendant de l’Acropole, je suis allée au musée de l’Acropole. Lorsque je suis entrée, la première chose que j’ai vu est la statue d’un petit ange. Dessous était écrit : « Eros, l’ange de l’amour ». Et ça m’a fait rire. Je me suis dit : « Eh bien mon garçon, tu as du boulot ! ». Ce rire m’est resté en tête. Ce petit ange aussi, avec sa mission liée à l’amour. J’ai ensuite fait une randonnée pendant 2 jours, et en marchant toute l’histoire m’est venue.
Quel mode d’édition ? Maison d’édition ou autoédition ?
Maison d’édition. Un Autre Reg’art.
Quel est le public visé ?
Un public jeune. Eros Prat cartonne auprès des 10 – 15 ans. Mais j’ai aussi beaucoup de retours enthousiastes d’adultes.
Quelle est la date de sortie ?
« Eros Prat, le combat d’un ange » est sorti le 18 octobre 2019 en librairie.
Quels sont vos projets futurs ? Une suite, un film ou une nouvelle œuvre ?
La publication du tome 2 et 3.
Que vous apporte l’écriture ? Reconnaissance, défouloir, bien-être ?
Du plaisir et un moment d’évasion.
Si vous avez une ou plusieurs anecdotes, n’hésitez pas !
Il y en a plein !
Je retiens ce clin d’œil.
Ma petite sœur est donc une fan absolue d’Eros, c’est elle qui a beaucoup insisté pour que je continue son écriture.
Quand je me suis lancée sérieusement, je lui ai promis que je lui offrirais le manuscrit pour son anniversaire.
J’ai tenu parole, ce fut son cadeau.
Et pour la petite histoire, le livre est sorti en librairie l’année d’après, le 18 octobre, le jour où nous avons fêté son 18ème anniversaire.
C’était un hasard.
Vous vous en doutez…ce fût son cadeau !
Avez-vous d’autres projets en cours ?D’autres œuvres à découvrir ou à venir ?
Oui, j’ai plusieurs projets d’écriture en tête. J’ai peur de ne pas avoir assez d’une vie pour tous les mener à bien.
Encore merci à Amélie pour sa gentillesse et sa participation à mon projet.
Je lui souhaite une très belle réussite.
#Interview